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C'est en réponse aux détracteurs de Bruichladdich qui reprochaient à ces whiskies d'Islay de ne pas être tourbé, mais aussi par envie de défricher de nouveaux terrains, que Jim McEwan a crée la gamme de single malt Octomore. Ces whiskies sont distillés chez Bruichladich sur Ilslay et s'enorgueillissent du titre de whiskies les plus tourbés du monde. L'unité de mesure de la tourbe s'exprime en ppm (parties par million) de phénols, issus de la fumée huileuse déposés sur les grains d'orge lors du maltage. Un single malt traditionnellement tourbé d'Islay tourne entre 40 et 50 ppm. Les whiskies Octomore au fil de leurs versions sont bpassé de 131 ppm à 258 ppm pour la version 6.3. Au delà de la performance technique il reste bien entendu un whisky hyper puissant et en même temps un whisky puissant, gras, excessif mais très fin. L'utilisation des alambics au col très fin de Bruichladdich y sont pour quelque chose. Octomore c'est une main de fer dans un gant de velours.
Les chiffres sur les versions donnent des indications. Le premier chiffre indique le batch (la cuvée) et le second chiffre indique le mode de vieillissement . 1 pour 100 % fut de bourbon, 2 pour l'utilisation de différents fûts et 3 pour l'utilisation d'orge provenant de l'île d'Islay. Le reste de la nomenclature reste à écrire.
Octomore doit son nom à une ancienne ferme distillerie située au dessus de Port Charlotte qui fonctionna de 1812 à 1852.
